"Le spectacle de la nature me fascine, ses rythmes, ses couleurs ...
ses petits riens à qui rien ne résiste..."
Un artiste complet qui se joue de la technique.
Un art proche de la nature et de la création
Son travail colle à la nature : ses rythmes, ses mouvements, ses couleurs
.
Eveilleur du regard :
Il magnifie les petits riens qui sont le quotidien de la nature. .
Avec ses racines d'agronome, il cultive la dimension merveilleuse de la nature
et nous prête à entrevoir sa dimension sacrée. .
" La tète sous l'eau, hurle le vent du large ...
.., les vagues passent... "
Un art contemporain qui se fait l'écho des silences de la nature, comme la caresse du vent, le murmure de la vague...
Un regard poétique aux sources de l'écologie et des préoccupations environnementales...
Apprendre à regarder et à rêver la nature, pour l'aimer, et mieux la protéger.
C'est en quelques mots l'esprit du travail de cet ingénieur des eaux et forêts
devenu artiste plasticien.
Par son art, il introduit la dimension sensible de l'écologie, développe une écologie poétique
" Sable "
Fasciné par le rythme des vagues, qui à marée basse, laissent sur le sable des lignes
fugaces, aux compositions géométriques parfois étonnantes, il en reproduit
le geste en peinture..
Avec la peinture acrylique ou l'aquarelle, et beaucoup d'eau, il fait des vagues sur la toile. les couches de peinture se superposent en glacis ou lavis, et recréent un univers fluide et transparent au parfum d'estran.
Depuis 2004, il décline ce travail dans sa série
« Sable » .
Elle se poursuit aujourd'hui avec des couleurs plus denses et un mouvement plus accentué.
Entre peinture et sculpture :
la gravure.
Depuis 2005, il travaille la gravure en collaboration avec Christophe Felt, taille-doucier à Dinard.
Il peint ou dessine sur la plaque de cuivre, que le taille-doucier gravera avec la technique appropriée.
Il tirera ensuite les épreuves sous presse.
Les épreuves sont numérotées (tirages limitées) et signées, et sont des gravures originales.
Série « Lisière » :
Ligne entre terre et mer.
Trait d'eau forte sur la plaque de cuivre, et dégradés de gris profonds à l'aquatinte.
Son oeuvre suit les lignes, les traces des vagues, encore et toujours...
" Lisière "
Des sculptures monumentales
Depuis 2010, Benoît MERCIER crée des sculptures d'extérieur pour les commandes publiques, mais aussi pour des particuliers :
parcs et jardins.
Travaillant la pierre, le métal et le bronze, il propose des sculptures adaptées pour l'extérieur.
Avec son expérience d'ingénieur de projets, il est à même de gérer des grands projets pour l'espace public, que ce soit les collèges, lycées
les parcs et jardins , ou encore les aménagements de voiries.
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" A fleur d'eau "
"Lécu de chène "
Sculpture en bonze et granit, dune hauteur de 3,10m, installée au pied
du château de Léhon (septembre 2010)
Le château médiéval de Léhon protégeant la vallée de la Rance en amont de Dinan, a inspiré la création de la sculpture monumentale de Benoît MERCIER intitulée
« Lécu de chêne ».
Cette sculpture est composée de deux parties qui se font écho :
1° une colonne en granit symbolisant une tour, et plus largement lhéritage
médiéval du bourg,
2° une aile de bronze dont la symbolique est multiple :
- Elle fait bouclier, ou écu, qui rappelle le rôle défensif de jadis du château de Léhon,
- Elle sévase vers le haut, se termine en pointe comme une feuille qui se déploie, ce qui donne une dynamique verticale, un élan qui rattache le bourg aux enjeux de notre temps.
- Elle fait écorce : elle porte en effet lempreinte dune écorce de chêne de la forêt de Coëtquen.
Une écorce de chêne protégeant un cur de granit, comme un écu de chêne porté par un chevalier de pierre.
Cest aussi la dualité du végétal et du minéral.
Au moyen âge, le rapport avec la nature avait une dimension sacrée.
Aujourdhui, la nature, que notre société moderne a trop souvent malmenée, se rappelle parfois violemment à nous.
Cette sculpture est un geste poétique fort qui vient nous rappeler lun des enjeux majeurs du XXIème siècle :
se réconcilier avec la nature, sinscrire plus intelligemment dans les grands équilibres écologiques de la planète dont la nature est la garante, afin que notre terre reste habitable.
Une coutume des campagnes françaises consistait à déposer en secret des pierres au creux des replis du tronc de certains arbres.
La croissance du tronc enchâssait ensuite définitivement la pierre au cur du bois.
Cette pratique pourrait être liée à une ancienne croyance selon laquelle, en chargeant de pierres la base du tronc, on sassurait une récolte abondante.*
Cette sculpture est en quelque sorte une version poétique et moderne de cette pratique. Puisse-t-elle contribuer à la prospérité de Léhon, et à la postérité de notre terre !
*(in « plaidoyer pour larbre », Francis Hallé, Actes Sud P.75)